Rejoignez-nous à Bobigny – Premier formulaire d’intention d’activités

Rejoignez-nous à Bobigny – Premier formulaire d’intention d’activités

Premier formulaire d’intention d’activités

Les organisations qui le souhaitent sont invitées à proposer des activités dans le cadre du processus de préparation de l’Université d’Été des Mouvements Sociaux et des Solidarités. Vous trouverez le formulaire de dépôt d’intention ci-dessous.

Formulaire d’inscription

Le cœur du programme de l’Université est constitué des activités autogérées, proposées et construites par toutes les organisations intéressées se reconnaissant dans la dynamique proposée. Cet appel vise donc à vous inviter à contribuer au programme de l’événement, en soumettant des projets d’activités sur le site de l’uemss.

Le processus d’inscription d’activité se réalise en trois temps : un premier pour soumettre votre proposition d’activité, puis, suite à la phase d’agglutination et de confirmation de votre activité par le comité de pilotage, un troisième temps pour en préciser le contenu dans un dépôt final d’activités qui inscrit officiellement votre activité au programme (cf. calendrier ci-dessous).

Format des activités

Deux formats horaires vous sont proposés, selon la durée que vous souhaitez consacrer à votre activité et l’objectif que vous vous donnez vis-à-vis des participant·es (formation pratique et/ou théorique, débat, séminaire, atelier d’éducation populaire…).

  • ATELIER : un créneau de 2h15 pour une activité qui devra être proposée par trois organisations minimum ;
  • SÉMINAIRE ou MODULE : Un créneau d’une journée complète (9h30-16h30), pour une activité qui devra être proposée par cinq organisations minimum
  • PARCOURS/SÉQUENCE D’ATELIERS : une session d’ateliers (2h15 chacun) avec un fil conducteur réparties sur le temps de l’UEMSS.

 

Prérequis

  • Parité : lorsque vous construirez votre activité, la parité entre intervenant·es et animateur·trices devra être recherchée.
  • Auto-financé : les organisations devront prendre en charge l’ensemble des coûts liés aux activités qu’elles proposent (déplacement, hébergement, les repas de leurs intervenant·e·s ou les documents distribués aux participant·es etc.). Un fonds de soutien sera mis en place afin d’aider les organisations ne disposant pas des ressources financières nécessaires.
  • Contribution libre au budget global : toutes les organisations proposant des activités seront invitées à contribuer au budget de l’Université d’été en fonction de leurs moyens. Ce sont ces contributions qui nous permettent de mettre à disposition les espaces, d’assurer la préparation logistique et la communication autour de l’évènement.
  • Agglutinations : il faut de la place pour tout le monde ! Le comité de pilotage aura un rôle de supervision du programme général et gérera le processus d’agglutinations éventuelles entre activités, favorisant ainsi les convergences et répondant aux contraintes en nombre de salles disponibles.

 

Précisions

  • A ce stade, on ne vous demande pas vos intervenant·es, mais nous prenons en compte ces aspects.
  • Si vous n’avez pas encore d’atelier ou de séminaire/module précis : indiquez dans le questionnaire les thèmes généraux de travail pour lesquels vous souhaitez déposer des activités, indépendamment de vos organisations partenaires.
  • Veuillez noter qu’une formation aux techniques d’animation et d’éducation populaire sera proposée courant juin aux organisations afin d’assurer la qualité globale des activités et d’intégrer la dimension politique de l’éducation populaire en filigrane dans les activités.
L’INSCRIPTION D’ACTIVITÉS SE FAIT UNIQUEMENT VIA LE FORMULAIRE EN LIGNE

Calendrier

  • Du 11 avril au 15 mai  : diffusion du premier appel à propositions d’activités (formulaire d’intention) ;
  • Du 15 mai au 27 mai : agglutinations, confirmation des activités
  • Du 29 mai au 12 juin  : inscription des activités via le formulaire en ligne (dépôt final d’activités) ;
  • Fin mai : réunion de toutes les organisations envisageant de proposer une activité en présentiel ou en ligne ;
  • Du 1er au 15 juin : envoi des compléments d’information sur les activités (intervenant·es confirmé·es, déroulé détaillé, etc.).
  • Juin : finalisation du programme et diffusion en ligne

 

 

Nous nous retrouvons à Bobigny (93) du 23 au 27 août 2023, à l’Université Sorbonne Paris Nord, qui nous accueillera pour la tenue de cet événement porteur de solidarité.

 

    

 

Lettre d’information du Collectif Solidarité Ukraine – 14 avril 2023

Lettre d’information du Collectif Solidarité Ukraine – 14 avril 2023

Lettre d’information Collectif Solidarité Ukraine

Cette lettre d’information hebdomadaire a pour but de fournir des informations (sans prétendre à leur exhaustivité) qui pourraient être utiles à des associations et personnes engagées dans la solidarité avec les victimes de la guerre déclenchée par la Russie.

Informations du terrain et éléments de contexte

NB : les prises de position mentionnées ici nous semblent des contributions utiles au débat. Elles n’engagent pas le Сollectif Solidarité Ukraine ni ses membres

Delay-action weapon: how Russia uses education against Ukrainian children, Zmina

Systematic and widespread torture and ill-treatment of Ukrainian prisoners, new report from Dignity

Russian Torture Center in Kherson: Unlawful Detention, Torture of Civilians During 8-Month Occupation, Humain Rights Watch

Le syndicat étudiant « Priama Diia » (Action directe) lance un appel aux étudiant·es de France

Human rights lawyers disbarred in Russian occupied Crimea for defending political prisoners, Kharkiv HR protection group

En Ukraine, depuis 2014, les femmes se sont fait une place dans l’armée, reportage du Monde

Bélarus
« Restrictions on freedom of expression under the pretext of combating extremism and terrorism », report by HRC Viasna

At least 88 political prisoners were convicted in new criminal cases, which resulted in harsher sentences. Viasna analyzed the prosecution of political prisoners in new cases

Extreme forms of protest used by political prisoners in Belarus

Russie
Comment Vladimir Poutine a mis en place une « verticale de la peur » en Russie par Gilles Favarel-Garrigues, The Conversation

We demand the immediate release of our colleague Evan Gershkovich! A letter from Russian independent journalists, Mediazone

When soldiers say no. Hundreds of Russian servicemen face trial in defiance of Ukraine deployment, Mediazona study reveals

Initiatives de solidarité

Les Cahiers de l’antidote : Soutien à l’Ukraine résistante (Volume 18)

Évènements à venir

* Vendredi 14 avril, 14h30 : l’ISP organise une conférence  » L’Ukraine, la guerre et l’Etat », avec Anna Colin Lebedev (U. Paris Nanterre) et Alexandra Goujon (U. de Bourgogne); la discussion sera animée par Anne le Huérou et Ioulia Shukan (U. Paris Nantterre)
Lien pour suivre la conférence via Zoom
Lieu (pour assister en présentiel) : ISP (salle des Actes, F141 du bâtiment Simone Veil), Université Paris Nanterre

* Dimanche 16 avril, 21h : la diffusion sur France 5 du documentaire « Russie : un peuple qui marche au pas » réalisé par Ksenia Bolchakova et Veronika Dorman, journalistes françaises d’origine russe qui se sont rendues en Russie en novembre 2022.

* Mercredi 19 avril, 18h : Un rassemblement en soutien à l’Ukraine organisé par Union des Ukrainiens de France
Lieu : sera précisé ultérieurement

* Jeudi 20 avril, 19h30 : un concert de piano seul et de piano à quatre mains par Chantal et Gisèle Andranian. Lien pour l’inscription
Lieu : Centre culturel d’Ukraine en France (22 Avenue de Messine, Paris, 8e)

* Vendredi  21 avril, 14h30-17h : une table ronde « Mémoire et histoire en Russie : comment le déni de vérité conduit à la guerre » co-organisée par la FIDH et Mémorial. Inscription obligatoire ici
Lieu : Hôtel de Ville, 5 rue Lobau, 75003 Paris

* Mardi 25 avril, 19h-20h30 : « Russia’s tactical and strategic narratives in its war against Ukraine », une rencontre avec Anton Shekhovtsov organisée par Desk Russie
Lieu : Café du Pont Neuf, 14 quai du Louvre, Paris 1e

* Mardi  25 avril, 19h-20h30 : Soirée de lancement du dernier numéro de la revue Études tsiganes consacré à l’Ukraine
Lieu : Médiathèque Matéo Maximoff (59 rue de l’Ourcq, 75019 Paris)

* Jeudi 27 avril, 10h-12h : une conférence « Les Roms dans les sociétés soviétiques et post-soviétiques, regards croisés Ukraine – Moldavie » organisée par l’Institut Convergence Migrations
Lieu : Campus Condorcet, bâtiment de recherche Sud, salle 1.023

Campus Condorcet, Bâtiment de Recherche Sud, salle 1.023Campus Condorcet, Bâtiment de Recherche Sud, salle 1.023C
Campus Condorcet, Bâtiment de Recherche Sud, salle 1.023
Campus Condorcet, Bâtiment de Recherche Sud, salle 1.023Campus Condorcet, Bâtiment de Recherche Sud, salle 1.023

Collectif Solidarité Ukraine

Le Collectif Solidarité Ukraine a été lancé fin février 2022 et rassemble à ce jour plus de 60 associations engagées dans la solidarité avec les victimes de la guerre déclenchée par la Russie. Il a pour objectif de constituer un espace de concertation et de coordination entre associations et de favoriser les synergies possibles entre les associations travaillant sur les mêmes thèmes et de mettre en place des initiatives communes.

Website

coordination.csu[a]crid.asso.frEmail

Un mouvement social, écologique et démocratique

Un mouvement social, écologique et démocratique

gustave massiah

2 avril 2023

La France est entrée, en 2023, dans une nouvelle période de crise sociale et politique. La crise a mis en évidence les contradictions sociales, écologiques et démocratiques. Les mobilisations sont considérables. Le mouvement social contre la réforme des retraites se prolonge. La contestation écologique s’est radicalisée et a été violemment réprimée. Le refus de l’autoritarisme a galvanisé la jeunesse. Comment expliquer la violence des contradictions et la dureté de l’affrontement.

 

A peine élu pour un deuxième mandat présidentiel, Emmanuel Macron s’est retrouvé en majorité relative à l’Assemblée nationale. Il a pensé que la réforme des retraites lui permettrait de reconstituer une majorité avec un parti, Les Républicains, qui affichait la volonté d’allonger la durée des cotisations et le report de l’âge de départ pour une retraite complète. Il avait prévu de consolider cette alliance, encore plus à droite, avec des lois contre l’immigration et contre le droit au logement. Il a sous-estimé la profondeur de la polarisation en trois courants idéologiques du champ politique entre une droite néolibérale, une nouvelle droite identitaire et nationaliste polarisée par une droite extrême, une gauche rassemblée. Cette polarisation s’est affirmée à l’échelle internationale. Elle rend difficile, en France, le dégagement d’une majorité parlementaire et accentue les dérives d’un régime présidentialiste. Elle met en évidence l’inadaptation des institutions dans une période de crise.

 

Le choix de la question des retraites n’était pas seulement tactique ; il correspondait à une orientation stratégique qui ne présentait pas d’urgence mais qui s’inscrit dans la longue période. Elle s’est affirmée à partir de 1981, quand le gouvernement de gauche gagne les élections et instaure la retraite à 60 ans et la semaine de trente-cinq heures, pour concrétiser sa promesse du « temps de vivre ». Le gouvernement de gauche ne s’imagine pas alors la contradiction centrale qu’il va ouvrir. Avant 1982, la question des retraites n’est pas présente dans les mouvements sociaux. A partir de 1982, Elle deviendra une question centrale et récurrente.

 

Si on revient sur l’histoire des mouvements sociaux en France, on est frappé par l’importance des luttes sur les retraites. A partir de 1982, il y a de très nombreuses luttes ouvrières, paysannes, étudiantes. On compte une quinzaine de mouvements sociaux de grande ampleur qui se traduisent par des mobilisations nationales. En 1984, la marche pour l’égalité et, en 1986, la grève de la faim des sans-papiers ; et toujours en 1986 la grève étudiante contre la réforme Devaquet. Sans oublier en 1984, la seule mobilisation nationale de droite pour l’école privée. A partir de 1995, sur 9 grandes mobilisations, il y en a six contre les réformes du régime des retraites ; alors qu’il n’y en avait aucune avant. En 1995, contre le plan Juppé de réforme des retraites ; en 2003, contre le plan Fillon de réforme du régime des retraites ; en 2010, contre le nouveau plan Fillon ; en 2018 contre le statut des cheminots ; en 2019 contre une réforme Edouard Philippe ; en 2023 la réforme actuelle. Depuis 1995, trois mouvements d’ampleur ne concernaient pas les retraites, le contrat de première embauche en 2016, voté mais officiellement abandonné par Jacques Chirac, la loi Travail dite loi El Khomry en 2016 et le mouvement des Gilets jaunes en 2018.

 

Il se joue donc quelque chose de fondamental sur la question des retraites. C’est l’objectif prioritaire, l’obsession de tous les gouvernements successifs depuis l’instauration de la retraite à soixante ans en 1982. Deux raisons sont avancées, l’allongement de la durée de vie rendrait impossible le financement des retraites. La concurrence internationale ne le permettrait pas et ruinerait l’économie française. Il s’en est suivi une cascade de réforme sur les retraites, et de retour sur la semaine de trente-cinq heures, qui se sont heurtées à des mobilisations sociales considérables. Les années qui ont suivi ont donné une réponse à ces craintes. L’économie française ne s’est pas effondrée sous le choc de la concurrence internationale ; elle a résisté pendant quarante- six ans. Le financement des retraites ne s’est pas révélé impossible malgré la réduction systématique des cotisations sociales dues par les entreprises. Par contre, la situation française est inacceptable pour le capital européen et international. Alors que la tendance est à l’augmentation du temps de travail et de l’âge de la retraite dans les autres pays. En Europe, il passe à 67 ans et il est prévu d’aller jusqu’à 70 ans. L’exception française est insupportable.

 

Il faut accepter l’idée que ce n’est pas une paresse particulière des salariés français qui serait en cause. Ce qui est en cause, ce n’est pas le travail, c’est le travail salarié qui laisse un profit à la classe dirigeante, c’est le travail contraint et exploité. La revendication n’est pas de travailler moins, elle est d’être moins exploité. L’évolution démographique n’annule pas la lutte des classes. Les retraités et même les actifs ne cherchent pas à moins travailler, ils veulent choisir librement et travailler librement. Ils effectuent déjà un énorme travail, socialement utile, au niveau du soin des familles et de la vie associative et collective, sans lesquels la société ne pourrait pas fonctionner, se reproduire et s’améliorer.

 

Le capitalisme européen et international attend des dirigeants français qu’ils ramènent leurs travailleurs à la norme commune et qu’ils arrêtent de donner un mauvais exemple en montrant qu’il est possible de réduire le temps de travail. Cette demande est devenue plus forte depuis 2008 après la crise financière qui a montré l’ampleur de la crise du capitalisme et qui s’est traduit par le tournant vers un néolibéralisme austéritaire, combinant austérité et sécuritarisme. Emmanuel Macron, soucieux d’être reconnu comme un leader européen, sinon mondial, et convaincu des bienfaits du capitalisme néolibéral, est prêt à donner des gages.

 

Cette offensive répétée pour ramener les travailleurs français à une norme acceptable par le capitalisme européen se heurte à une résistance opiniâtre. Comment comprendre l’importance de la résistance des salariés ? C’est que la mobilisation pour les retraites fait partie de la résistance contre la remise en cause de la réduction du temps de travail. Ce sont des luttes d’une grande âpreté. Denis Paillard, dans son livre « Rêve générale, ceux d’en bas et l’émancipation »[1], cite la position récurrente de Marx sur la lutte pour la réduction du temps de travail, dont la radicalité tient au fait que ce qui est en jeu c’est le corps même du travailleur, de tout travailleur, homme, femme, enfant. Une radicalité qui n’est pas présente au même titre dans les autres luttes, par exemple celles pour l’augmentation des salaires. L’enjeu de ces luttes c’est l’évolution, du fait de l’évolution démographique, du partage entre capital et travail, et de la sauvegarde d’un travail socialement utile par rapport au travail exploité.

 

Cet affrontement social a tendu les relations ; il s’est prolongé par l’incompréhension de la situation écologique. La prise de conscience de l’ampleur des enjeux sur la situation écologique s’est beaucoup renforcée notamment dans les jeunes générations. La demande d’actions et de politiques à l’échelle des enjeux est de plus en plus pressante. L’évolution du climat inquiète et obère l’avenir. La dégradation de la situation pour l’air, pour l’eau et pour la terre ne peut pas être combattue par des discours sans changement des politiques. La question des méga-bassines est posée régulièrement. La privatisation des réserves d’eau accentue le danger pour les nappes phréatiques. La recherche de solutions par des grands travaux non maîtrisés et privatisés s’oppose à la mobilisation et au changement de modèle de transformation porté par les mobilisations écologiques. Les avertissements se heurtent à l’indifférence officielle.

 

Le mouvement social écologiste a pris une grande importance. Il s’inquiète de l’inefficacité des grandes conférences et demande des interventions concrètes et des engagements politiques réels. La manifestation contre les grandes bassines a montré la convergence entre les jeunes générations, les paysans travailleurs et les mouvements associatifs. La crainte de la création de nouvelles ZAD (Zones A Défendre) a été agitée par le pouvoir pour justifier une politique de maintien de l’ordre agressive et violente. Le pouvoir a attaqué violemment les manifestants, prétextant la présence d’éléments violents, surestimant la présence de black-blocs et déclarant la guerre à une menace fantasmée qualifiée d’ultragauche. Ces éléments de langage traduisent la surexcitation du ministre de l’intérieur et l’ont conduit à demander la dissolution des Soulèvements de la Terre, un mouvement de convergence entre les jeunes, les paysans travailleurs et les associations.

 

La violence de la répression contre les manifestants et contre les écologistes contribue à radicaliser de larges secteurs de la jeunesse. L’utilisation de la procédure du 49-3, permettant d’éviter le vote au Parlement, a servi de révélateur à la dérive autoritariste du pouvoir. L’entêtement à faire passer en force une réforme qui est rejetée, d’après des sondages récurrents par les deux-tiers des électeurs en France et par près de 90% des actifs et en utilisant une procédure qui permet d’éviter un vote de l’Assemblée nationale a été un révélateur des dérives autoritaires. La procédure est peut-être légale, mais peut-on considérer comme démocratique une procédure rejetée par les deux-tiers des électeurs. En opposant la légalité à la majorité de la population, on met en grand danger les institutions et la démocratie. La colère est très forte et ne se calmera pas de sitôt. Le retrait de la réforme des retraites, dont le recul de l’âge de la retraite à 64 ans, pourrait ouvrir des perspectives pour une véritable négociation pour une réforme du système des retraites et le respect de la réduction du temps de travail. On n’évitera pas aussi le débat sur la réforme des institutions.

 

Le mouvement social et écologiste est aussi un mouvement démocratique. Il met en avant le refus de l’autoritarisme. Il refuse aussi le mépris. Il remet en cause la méritocratie qui cherche à relier les cadres à la classe dirigeante, à la bourgeoisie financière. Le contrôle général par une classe financière omnipotente alimente l’idée d’une généralisation de la corruption et le rejet du politique. Les contradictions de la nouvelle période s’aiguisent. Des mouvements sont porteurs de radicalités nouvelles : les mouvements ouvrier et syndical, paysan, féministe, écologiste, des peuples premiers, contre le racisme et les discriminations, contre le précariat, pour les droits des migrants, pour le droit au logement. La stratégie de ces mouvements est en pleine évolution. La montée des idéologies sécuritaires et identitaires des extrêmes droites partout dans le monde traduisent, notamment, la peur de l’avenir et la résistance à ces nouvelles radicalités. L’avenir est ouvert ! La convergence des luttes sociales, écologistes, démocratiques amorce une stratégie d’émancipation.

Campagne de commémoration des 50 ans des coups d’Etat  du 27 juin 1973 en Uruguay et du 11 septembre 1973 au Chili

Campagne de commémoration des 50 ans des coups d’Etat du 27 juin 1973 en Uruguay et du 11 septembre 1973 au Chili

Cher-e-s adhérent-e-s ,

Nous vous invitons à participer au lancement de la campagne de commémoration des 50 ans des coups d’Etat

du 27 juin 1973 en Uruguay et du 11 septembre 1973 au Chili par la

« Coordination 50 ans » formée par ¿Dónde Están? ,

l’Association des Ex-Prisonniers Politiques Chiliens (AExPPCh)

et France Amérique Latine (FAL)

Vendredi 14 Avril 2023 à 20h

CICP-21ter rue Voltaire – 75011 PARIS

Au cours d’une soirée fraternelle de témoignages et d’échanges, avec la musique du groupe HUENUMAN et des spécialités du Rio de la Plata de la Parrilla, nous annoncerons les activités prévues cette année en France par la Coordination  pour rappeler ces évènements et les 50 ans de luttes qui ont suivi dont les leçons politiques à tirer doivent aider à éclairer la situation actuelle.

Nous comptons plus que jamais sur votre présence et votre mobilisation. Nous vous remercions de diffuser l’invitation dans vos réseaux.

Salutations solidaires – Association ¿Dónde Están ?

 

LA PARRILLA 

Une cantine associative tenue par des bénévoles membres de l’Association ¿Dónde Están? – Où sont -ils ?

Notre association a pour but de dénoncer l’impunité des militaires et des civils responsables des crimes contre l’humanité.Elle exprime et réaffirme sa solidarité avec les familles des disparus qui attendent depuis plus de quarante ans de connaître la vérité et soutient toutes les organisations en Uruguay qui bataillent sans cesse pour défendre le devoir de mémoire et réclamer que justice soit faite.

C’est grâce à votre solidarité que nous finançons une partie de nos activités. Nous vous proposons de partager dans une ambiance de convivialité et d’échange les spécialités culinaires du Rio de la Plata et la musique latino-américaine.

Nous comptons sur votre présence.

N’hésitez pas à diffuser autour de vous notre programme d’activités.

Cordialement

Votre association Dónde Están ? Où sont -ils ?

Ouverture des portes à partir de 20h

Association ¿Dónde están? – Où sont-ils ? 21 ter rue Voltaire – 75011 Paris Metro : Rue des Boulets Arrêt de bus du 71 : Philippe Auguste – Dumas www.donde-estan.com | dondestan.paris@gmail.com

Facebook

Lettre d’information membres N° 1 – Février 2023   Ensemble, pour un monde plus solidaire

Lettre d’information membres N° 1 – Février 2023 Ensemble, pour un monde plus solidaire

Pourquoi cette nouvelle newsletter ? Ce n’est pas une newsletter comme les autres : c’est la vôtre ! Celle des membres du CRID, en écho avec nos orientations stratégiques, en particulier « soutenir nos membres et renforcer notre réseau, facilitant la mutualisation entre nos membres ».

 

Une lettre InfoMembres solidaire. Si le CRID a coordonné son élaboration, cette lettre a été co-construite avec vous. Cette première lettre va évoluer, à partir de vos nombreux retours. Elle sera en principe bimestrielle et nourrie par les contributions des organisations qui souhaiteront y participer.

 

Quel type de contenu ? Des actualités, analyses, débats, campagnes, outils… tout contenu qui pourrait interesser les membres, permettre de mieux appréhender nos activités respectives, développer les possibles pour «agir contre la régression des droits fondamentaux, de la démocratie et des libertés publiques » et « construire/renforcer les transformations en promouvant des alternatives solidaires ».

 

Que chercherons-nous ? A mieux envisager ce qui fait commun dans notre collectif (créer une culture commune), que les membres du CRID sachent ce que font les autres acteurs du réseau, renforcer les partenariats et la création de nouveaux liens et/ou projets communs. En deux mots renforcer un climat de confiance et solidarité commune.

N’hésitez pas à nous contacter pour nous partager vos remarques ou questions au mail suivant : h.melo[a]crid.asso.fr

Cette lettre Info’Membres c’est une façon de continuer à partager ce que nous avons commencé aux rencontres des 2, 3 et 4 février : des débats de fond, des interrogations, des discussions informelles. Des lettres avant nos prochaines rencontres (université d’été des mouvements sociaux en août 2023) pour la continuité des liens.

Sommaire 
⟶  actualités des membres 

  le chiffre 

⟶  les outils 

⟶  les petites annonces 

Cari

Retour sur Désertif’actions 2022. Le CARI (Centre d’Actions et de Réalisations Internationales), mène des actions sur le terrain auprès des populations rurales et plaide à l’international la nécessité d’une agriculture durable basée sur les principes de l’agroécologie. Pour ce faire, des initiatives sont mises en place. En octobre 2022 a eu lieu la 5eme édition de Désertif’actions à Montpellier. Plus de 350 personnes de 17 pays ont participé aux ateliers nationaux ! Désertif’actions est un sommet international multi-acteurs initié et organisé par le CAR.

La synthèse de Désertif’actions

 

Fondation Danielle Mitterrand

Les Bâtisseuses et bâtisseurs d’utopies du Nord et de l’Est de la Syrie. La 10ème édition du Prix Danielle Mitterrand a été remis à l’ensemble des « Bâtisseuses et bâtisseurs d’utopies du Nord et de l’Est de la Syrie ». Leurs engagements quotidiens pour reconstruire, sur les décombres, une nouvelle société plus démocratique, égalitaire et écologique est une véritable source d’inspiration.

Tout sur le prix

Tremblement de terre en Turquie et en Syrie. Face à l’urgence, la Fondation Danielle Mitterand relaie les appels à la solidarité et aux dons d’associations et partenaires sur le terrain. Une crise humanitaire majeure est en cours.

L’appel à la solidarité

 

Info Birmanie

Les jeunesse résiste en Birmanie. Info Birmanie nous convie à l’exposition “La jeunesse en résistance – Printemps birman” jusqu’au 22 février inclus. Deux ans après le coup d’État militaire du 1er février 2022, cette exposition inspirée du livre “Printemps birman” rassemble les poèmes d’une nouvelle génération d’écrivains exilés, assassinés ou emprisonnés, et les images des photographes qui doivent rester anonymes.

Plus sur l’expo

 

Sherpa

Agrément anti-corruption : à l’occasion de son renouvellement, Sherpa revient sur les limites du dispositif. Par un arrêté publié au journal officiel le 19 novembre 2022, le ministre de la Justice a renouvelé l’agrément de lutte contre la corruption de l’association Sherpa. Si l’association se réjouit de ce renouvellement, elle alerte néanmoins sur les limites inhérentes à ce dispositif et plus généralement, sur les restrictions qui existent à l’action judiciaire des associations dans de nombreux domaines.

Il est impératif que le législateur se saisisse de cette question et simplifie l’action judiciaire des associations afin d’améliorer la lutte contre la criminalité économique.

plus d’infos

Lettre d’information – Collectif Solidarité Ukraine –

Lettre d’information – Collectif Solidarité Ukraine –

Cette lettre d’information hebdomadaire a pour but de fournir des informations (sans prétendre à leur exhaustivité) qui pourraient être utiles à des associations et personnes engagées dans la solidarité avec les victimes de la guerre déclenchée par la Russie.

Informations du terrain et éléments de contexte

NB : les prises de position mentionnées ici nous semblent des contributions utiles au débat. Elles n’engagent pas le Сollectif Solidarité Ukraine ni de ses membres

Guerre en Ukraine : pourquoi les pays émergents ne s’alignent pas sur l’Occident, La Libre

« Les fausses victimes » : discours de Timothy Snyder sur la « russophobie » devant le Conseil de sécurité de l’ONU (reproduit par Desk Russie)

Comment expliquer les crimes de guerre russes en Ukraine ?, émission « Esprit de justice » avec les chercheuses Céline Marangé et Sarah Fainberg sur France Culture

OSCE initiated an investigation into forcible transfer of children in Ukraine and deportations to Russia, Human rights watch

Torture and abductions committed during armed conflict by the representatives of the Russian Federation in the territory of Ukraine, report submitted by Zmina, Media Initiative for Human Rights and OMCT to the Universal Periodic Review (see full version of this report)

Memorandum on shared guiding principles on accountability for grave crimes committed in Ukraine, statement by community of Ukrainian civil society organisations and initiatives

How Russia manufactures ‘queues for Russian passports’ in occupied parts of Ukraine, Kharkiv HR protection group

Russia outlaws CrimeaSOS as ‘undesirable’ for reporting its violations in occupied Crimea, Kharkiv HR protection group

The year of the Mariupol Drama Theatre: a look from inside, interview with two Mariupol residents survived the airstrike

Bélarus
Amnesty International: Belarus abuses justice system to suppress dissent and trials are routinely unfair

#FreeViasna: Latest news about jailed Viasna human rights defenders

Russie
« En Russie, l’Etat et l’Eglise ont suivi la même trajectoire autoritaire », entretien avec Céline Marangé, chercheuse, sur le soutien de l’Eglise orthodoxe russe à l’« opération militaire spéciale » lancée par le Kremlin

Initiatives de solidarité

Maksym Butkevych: Libertaire, antimilitariste, engagé volontaire, prisonnier de guerre, un recueil de textes publié par les éditions Syllepse

Évènements à venir

* Vendredi  7 avril, 18h : Une manifestation organisée par l’Union des Ukrainiens de France contre la présence des sociétés françaises en Russie
Itinéraire : Metro Rambuteau->  Fontaine des Innocents

* Vendredi 7 avril : Programme des films ukrainiens projetés dans le cadre du colloque international « Histoire au présent – lieu(x) sans demeure ? Estéthique et politique des images en mouvement »
Lieu : Reflet Médicis (3 Rue Champollion, 75005 Paris)

* Vendredi 7 avril, 18h30-20h : Foire de Pâques Caritative avec la participation d’associations, d’entrepreneurs et d’artistes ukrainiens
Lieu : Centre culturel d’Ukraine (22 avenue de Messine, Paris)

* Mercredi 12 avril, 18h : Un rassemblement en soutien à l’Ukraine organisé par Union des Ukrainiens de France
Lieu : sera précisé ultérieurement

* Jeudi 13 avril, 18h30-20h : « Ukraine and the ideas of Europe » conference with Anna Colin-Lebedev, Laure Delcour and Alexandra Goujon organized by the Center for European Research at Queen Mary in Paris. See program and registration link
Lieu : University of London Institute in Paris (9-11 Rue de Constantine, Paris 7e)

Collectif Solidarité Ukraine

Le Collectif Solidarité Ukraine a été lancé fin février 2022 et rassemble à ce jour plus de 60 associations engagées dans la solidarité avec les victimes de la guerre déclenchée par la Russie. Il a pour objectif de constituer un espace de concertation et de coordination entre associations et de favoriser les synergies possibles entre les associations travaillant sur les mêmes thèmes et de mettre en place des initiatives communes.

Website

Email

coordination.csu[a]crid.asso.fr