Les guerres de dislocation et la « sécuritisation » du monde

Les guerres de dislocation et la « sécuritisation » du monde

Les « nouvelles guerres » d’aujourd’hui (civiles et globales, internes avec interaction internationale, provocant des déplacement massifs de population, etc..) sont décrites comme « guerres de dislocation ». Elles s’accompagnent, même dans des pays en paix, ou en tensions sans conflits armés, de politiques concrètes et d’idéologies de « sécuritisation » (sécuritaire et militaristes). On abordera ces sujets à partie de quelques exemples (Ukraine, Sahel, France…)

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Porteurs d’activités

  • Assemblée européenne des citoyens
  • Athéna 21
  • CEDETIM
  • Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale
  • Intercoll
Comment mettre en liaison les mouvements sociaux ?

Comment mettre en liaison les mouvements sociaux ?

Dans un cadre de multiplication des luttes sociales et de transformations importantes au sein des mouvements sociaux (aussi bien générationnelles que sociologiques), cet atelier a comme objectif d’initier une réflexion collective autour des questions soulevées par ces différents processus. L’intention centrale est, à partir du partage de différentes expériences (E&P, Intercoll, etc) de penser à des stratégies pouvant faciliter la mise en relation des différents mouvements sociaux.

https://ue2018.org/spip.php?page=module&id_module=77

Porteurs d’activités

  • CEDETIM
  • Echanges et Partenariats
  • IPAM
Contre tous les bréviaires de la haine

Contre tous les bréviaires de la haine

A l’initiative de l’Union juive française pour la paix (UJFP), des intellectuels, des militants syndicaux et associatifs, et des organisations pensent qu’il est de leur devoir de combattre le fond de la tribune des 300 contre un nouvel antisémitisme afin de contribuer à apaiser le débat.

La tribune de Philippe Val contre le « nouvel antisémitisme », comme l’indique du reste l’adjectif qu’elle utilise, n’a pour objectif que de désigner une partie de la population de ce pays à la vindicte.

Il n’y a pas de « nouvel » antisémitisme dont la gravité éclipserait celle des autres. Serait-il plus néfaste que celui qui se manifeste au plus haut niveau de l’État, chez ces élites qui envisageaient d’un bon œil la publication des pamphlets de Céline ou l’inscription de Maurras et Chardonne dans le livre des commémorations nationales ? Édulcorerait-il celui, familier, d’une extrême-droite qui impose toujours un peu plus son agenda politique ? Non, bien évidemment, tout comme il n’y a pas un racisme plus grave qu’un autre. La lutte contre l’antisémitisme, l’islamophobie, la négrophobie ou l’antitsiganisme ne tolère aucune hiérarchisation. Tous ces racismes s’alimentent et se renforcent mutuellement. (suite…)

IPAM : Université populaire de l’engagement citoyen

IPAM : Université populaire de l’engagement citoyen

IPAM poursuit la réalisation de deux objectifs :

– Constituer un lieu de rencontre entre les diverses tendances du mouvement social.
– Mettre, par son action propre, des éléments de réflexion à la disposition des mouvements, militants, jeunes en parcours d’engagement pour favoriser le développement d’une conscience politique collective.

 

IPAM a aujourd’hui à son actif au moins trois espaces qui ont pour ambition de mettre en œuvre ses objectifs de formation :

L’espace historique, le CEDETIM avec le comité mensuel et la liste d’animation (plus de 3000inscrits) qui constitue dans IPAM l’un des espaces d’élaboration et de discussion sur l’actualité politique internationale et nationale.

Echanges et Partenariats, un espace plutôt réservé à la mise en place du programme de volontariat et qui s’intéresse à la question du renouvellement générationnel dans les mouvements sociaux et à la question de l’engagement sur le temps long.

Les cycles de formation IPAM qui ont pour ambition d’armer les citoyens et les militants dans leurs luttes en se dotant d’outils d’analyse politique à partir d’approches théoriques en interrogeant les approches théoriques.

Ces espaces constituent le projet d’Université populaire de l’engagement citoyen (UP). Piloté par IPAM, le but est d’être capable de proposer un programme commun, mutualisé avec d’autres organisations, et à terme de co construire une pensée pour la mettre au service de nos mobilisations, de nos luttes, de nos engagements. Une pensée globale et inventive.

Nous profitons des formations bi annuelles d’Echanges et Partenariats pour ouvrir au plus grand nombre les séances de formation et les mettre au pot commun de l’université populaire; Cela représente près de 100 heures de formation réparties sur 8 semaines.

Le programme de formations

Le CICP propose, au titre de l’université populaire, des temps plus informels, conviviaux autour d’un engagement essentiel du CICP (« Apéro politique ») Faire le lien entre l’histoire des luttes hébergées par le CICP et les luttes actuelles dans un objectif de transmission mais aussi de créer des connexions entre différents collectifs et associations fréquentant la maison, et un nouveau public.

La page facebook du CICP

Les formations proposées par Amorces dans le cadre du programme commun pourront être déclinées dans un format plus court et réflexif et être intégrées dans le programme.

Nous continuons les cycles de formation IPAM cela représente près de 40 heures de formations annuelles à mettre au crédit de l’UP.

 

Cycle de formation

Le réseau IPAM (Initiative Pour Un autre Monde) organise des cycles de formation

Ces formations s’adressent à des jeunes engagés qui souhaitent construire une pensée en partant de leurs pratiques et de leurs mobilisations avec l’analyse critique de la pensée « ancienne ». Personne aujourd’hui n’a de réponses aux questions qui traversent nos sociétés et nous constatons un manque de pensée globale. La remise en cause de nos formes de pensées et de nos pratiques est nécessaire. Nous devons nous donner les moyens de co construire une pensée et de la mettre au service de nos mobilisations, de nos luttes, de nos engagements.

Les enjeux de ces cycles de formation :

Se doter d’outils d’analyse politique pour mieux comprendre la période et éclairer l’actualité à partir d’approches théoriques, mais aussi d’interroger les approches théoriques elles-mêmes.
Il s’agit de « repolitiser » et en tous cas d’actualiser nos catégories d’analyse pour à terme infléchir les pratiques notamment dans le champ de la solidarité internationale;
Il s’agit enfin de renforcer les nouvelles formes d’engagement et d’armer les militants dans leurs luttes contre les formes d’oppression nouvelles.

Cycle 1 (terminé) : Une révolution conservatrice en France ? Comment construit-on une pensée active face à la montée de l’extrême droite et de la droite extrême ?

Penser à droite et à l’extrême droite (Emmanuel Terray)
Nouvelles formes du racisme (Nacera Guénif)
Structures sociales et idéologiques de la société française (Etienne Balibar)

Cycle 2 (terminé) : Un projet alternatif, un projet d’émancipation

Un programme d’émancipation : la transition écologique, sociale et démocratique (Geneviève Azam)

Projet alternatif et mouvements sociaux, la dynamique sociale et citoyenne (Christophe Aguiton)
Projet alternatif : La bataille des idées et l’offensive culturelle (Miguel Benasayag)

Mai 68 vu des Suds 

Une série de rencontres et de débats publics pour comprendre les héritages politiques actuels des mobilisations mondiales émancipatrices des années 1965-1973

À l’initiative de Jacques Sauvageot, hélas brutalement décédé alors qu’il préparait ces rencontres, le Réseau Sortir du colonialisme, le Cedetim et l’Institut Tribune socialiste (ITS) ont choisi d’évoquer Mai 68 à partir des Suds. Ils le font à l’occasion de la treizième Semaine anticoloniale et antiraciste, organisée en mars 2018. L’objectif est de mettre en lumière le « mouvement mondial de Mai 68 vu des Suds » au cours de la période 1965-1973, afin de comprendre comment ses ressorts profonds, trop oubliés, font encore sens et trace aujourd’hui.

mai 68 vu des suds – programme en pdf