Quand :
8 avril 2019 @ 12 h 15 min – 14 h 45 min
2019-04-08T12:15:00+02:00
2019-04-08T14:45:00+02:00
Où :
CICP
21 ter rue voltaire 75011 Paris
La cacique Ivanice Tanoné sera au CICP, le lundi 8 avril prochain @ CICP

La dirigeante autochtone, Ivanice Tanoné, l’une des seules femmes caciques (cheffe de tribu) du Brésil sera de passage pour rencontrer les associations du CICP, le lundi 8 avril prochain, de 12h30 à 14h, dans notre Grande salle « Al-Feneiq ».

Autres Brésils, le CSIA-Nitassinan et Intercoll / IPAM, en partenariat avec Planète Amazone, vous invitent à venir, nombreuses et nombreux, l’écouter et témoigner de votre solidarité durant cette visite qui marquera les 100 premiers jours de la prise de fonction du président néo-fasciste Bolsonaro au Brésil.

Un appel des peuples autochtones pour sauver les écosystèmes menacés
Le monde retient son souffle depuis que le Brésil a choisi pour Président Jair Bolsonaro. Elu au moment même où les curseurs climatiques s’affolent, il cible violemment les minorités et en particulier les indigènes, menaçant leur culture, les écosystèmes dont ils dépendent, et même, dans le cas des derniers peuples non contactés, leur survie.

Ivanice Pires Tanoné, l’une des seules femmes caciques (cheffe de tribu) du Brésil, est la première indigène à se rendre en France depuis la prise de fonction de Bolsonaro. Durant cette visite qui marquera les 100 premiers jours du « Trump tropical », elle entend interpeller l’opinion publique, les élus et les juridictions internationales. Gardienne de la nature, elle replante des arbres, seule, sur les derniers hectares de forêt sacrée des terres de son peuple et lutte inlassablement et avec sagesse contre la déforestation et l’assèchement du fleuve San Francisco.

En France, la cacique Tanoné portera également la voix de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature. Invitée par Planète Amazone et les éditions Actes Sud, elle assurera la promotion de l’ouvrage ‘Paroles des peuples racines – Plaidoyer pour la Terre’ de Sabah Rahmani, qui rassemble les témoignages de 19 représentants autochtones dans le monde, suivis de la Déclaration de l’Alliance des Gardiens et Enfants de la Terre Mère, un pacte pour la planète scellé à Brasília par 200 indigènes et alliés venus de 30 pays.